Le dernier rempart
Une route déserte, il fait nuit. Une bagnole noire rapide fonce dessus poursuivie par un hélico de la police. Les feux s'éteignent et la caisse disparaît dans la nuit laissant les flics bredouilles....
Oh mais attend tu vas nous parler de Batman begins, me diras-tu jeune écervelé qui à cru avoir lu dans mes pensées. Et là je te répond: Et bien non tu te fourres le doigt dans l'oeil bien profond, c'est du dernier rempart que j'te cause.
Alors nanar assumé ou hommage aux films d'action des 80's?
Et bien je vais essayer de répondre à cette question hautement existentielle.
Donc après le semi-paraplégique faciale Stallone voici le retour de notre Autrichien Arnold "botoxé" Schwarzenegger.
Ce film fleure bon (pue?) les clichés de cette bonne période qu'ont été les années 80. Un héros méga burné, invincible, du genre qui repousse les balles comme Nabila le fait avec l'intelligence. Un mauvais garçon pas si mauvais que ça parc'qu'il a un grand coeur, des persos secondaires plus cons les uns que les autres qui de part leur crêtinité mettent le héros à un niveau de grand intellectuel (moi voir méchant, moi sortir flingue, moi bang bang), des agents du gouvernements dépassés par les événements, des méchants souffrant tous d'un haut strabisme les empêchant de viser juste et bien entendu le salopard de sa mère, le grand méchant absolu qui s'croit au-dessus de tout et qu'il est tellement méchant qu'il roule à 230 sur les routes de campagnes. ('tain vous voyez le niveau de méchanceté du gars quoi).
Aaaaaaaahhhhhhhh ces chargeurs aux munitions infinies, ces explosions ultra-puissantes, ce courage viril gonflé aux testostérones ...........
Oui bon là j'm'égare. Alors revenons au film. Quid de l'histoire?
Gabriel Hortez est un gros enfoiré qui commande un cartel de la drogue Mexicaine parvient à s'évader. Et dire qu'après tout ce temps les mecs du FBI ne savent toujours pas que pour escorter un type de criminel de ce niveau, ils leur faut au moins toute une armée. Pour se rendre au Mexique et bien il ne choisit pas n'importe quelle route, mais celle qui va lui faire traverser la ville où se trouve par le plus grand des hasards un sheriff ex membre des forces spéciales qui est venu travailler ici au calme car il en avait mare de se trouver dans des missions dangereuses où il était le seul à s'en sortir.
Donc on en vient à des bang bang, des gros boums pour finir avec le salopard en piteux état, des tas de méchants troués de partout et un héros ne souffrant que d'une légère estafilade (quand j'vous disait qu'ils savent pas tirer).
En bref on est bien devant ce qui faisait le charme de ces films d'action dans les 80's et c'est en cela que ce film, loin d'être une daube cataclysmique, devient un agréable plaisir cinématographique. Notre papy Schwarzzie qui malgré son âge garde une très bonne forme comparé à d'autres acteurs du registre action ( par là j'entends les empâtés Steven Seagal et Val Kilmer).
Ici le réal nous pond un film à la Schwarzzie avec ses répliques pleines d'humour, son coté sur-homme au grand coeur. Une mention spéciale à cette référence sympathique de Conan le barbare.
Donc nous voilà avec un film d'action remplit de fusillades et au scénario facilement retranscriptible sur un timbre poste. J'ai personnellement passé un agréable moment à le regarder, me remémorant tout ces films qu'étaient commando, le contrat, double détente etc .....
Un retour réussit pour Arnold, qui a su suivre les traces de Stallone dans ce revival des anciennes stars de films d'action.
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